Le 17 avril, le printemps est arrivé au liminbout : les
hirondelles réintégraient leur logis dans la laiterie. Quelques jours plus
tard, à notre immense satisfaction, les forces de l’ordre se retiraient enfin
de Notre Dame des Landes. Et depuis, ma foi, nous avons l’impression de revivre, revivre
en ayant tout simplement le sentiment de vivre normalement, sans garde mobile
et sans contrainte de circulation.
patûrage des vaches dans le bocage landais |
les agneaux profitent bien! |
Le soleil est là. La mise à l’herbe est faite pour quasiment
toutes les catégories d’animaux ; il nous reste juste les petits veaux à
sortir. Nous le ferons cette semaine, une fois qu’ils seront habitués à la
clôture électrique. Nous respirons côté travail sur les bêtes, ce qui nous
permet de nous consacrer aux travaux des champs. Et là, avec ce printemps
humide, tout est à faire en même temps pour tout le monde : fumier,
labour, semis de maïs, ensilage d’herbe… La campagne ressemble à une immense
ruche bourdonnante d’activités. L’heure est au travail de la terre, saine
occupation pour tous…
Demain lundi, premiers semis de maïs pour nous et ensilage
d’herbe au programme. Et comme les barrages ont été enlevés aujourd’hui à Bellevue, la circulation sera
plus facile pour les hommes, les bêtes et les machines.
Amorce d’un retour à la
vie normale sous la gouverne d’un président normal…
Beau travail collectif...
Je ne sais pourquoi, les paroles d’une chanson de Ferrat me
viennent : « les touristes partis, le village petit à petit retrouve sa vérité...".
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