2017 s’est terminé avec la remise du rapport des médiateurs au
Premier Ministre, puis sa publication. Et enfin, enfin, la confirmation qu’il
était possible d’aménager l’aéroport existant et que cela couterait beaucoup
moins cher au contribuable. Cette étude, sur l’alternative au projet de
construction d’un nouvel aéroport, aurait dû être menée avant le débat public
de 2003 et est le résultat de 15 années de lutte.
Il a fallu une mobilisation de tous les instants pour
arriver à ce que l’Etat mette en place une médiation qui étudie sérieusement le
dossier en faisant appel à des experts « indépendants ». Il a fallu
cela pour que l’Etat de Droit, si cher à certains, soit respecté : quand
un projet entraine la destruction de zones humides, il est obligatoire d’étudier
les alternatives à ce projet. La Loi sur l’eau préconise d’abord d’éviter, puis
si ce n’est pas possible, de réduire et de
compenser la destruction de zones humides.
Finalement, c’est uniquement le rapport de forces engagé
dans la durée et la mobilisation sans faille à chaque moment important qui ont
obligé l’Etat à respecter la loi ; le comble dans une démocratie ! Le
politique, surtout local, ne sort pas grandi de cette affaire.
Aujourd’hui, à la
lecture du rapport, nous avons le sentiment que l’aménagement de l’existant est
la solution la plus raisonnable.
Nous attendons
maintenant la décision du gouvernement, en souhaitant ardemment que la raison
l’emporte, enfin!
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