mardi 24 décembre 2013

Noël au Liminbout…



Chers tous,
Un petit mot pour vous souhaiter un bon noël et vous donner de nos nouvelles. Les travaux d’automne se sont faits : emblavement de céréales et semis de prairies de longue durée… Au liminbout, le troupeau s’est teinté de rouge avec la naissance d’Insoumise (clin d’œil à Bellevue) et l’entrée dans le troupeau de sa mère, Genette : une robe rouge, enfin !


Nous avons continué les entretiens sur bâtiments : réfection des brise vent devant les veaux et les génisses ; bardage du pignon à côté de la laiterie…
La vie continue donc, pour nous agriculteurs résistants.
Cette espérance qui nous habite et qui nous porte au quotidien, nous qui sommes si minoritaires et "jusqu'au boutistes" (comme aiment à le souligner les porteurs de projet) et qui continuons à dire NON, c’est à vous tous que nous le devons, vous tous engagés à nos côtés… Pour cela, nous vous disons MERCI !

comme les feuilles du liquidambar du liminbout, la lutte se teinte de toutes les couleurs et cela la rend plus riche...

J’ai une pensée particulière en cette veille de Noël pour tous les gens qui galèrent au quotidien : leur nombre s’accroit dans un pays dit développé et avec des socialistes au pouvoir. Voir les porteurs de projet s’obstiner dans leurs mensonges alors que l’argent manque tant ailleurs me révolte particulièrement. Cà suffit ! Si M. Ayrault veut œuvrer sur la réforme fiscale, qu’il agisse également sur les dépenses publiques en ne s’obstinant pas  sur les grands projets inutiles. Voilà une idée à retenir à la veille du nouvel an et de son cortège de bonnes résolutions…
non, non, je ne joue pas à "Soeur, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir?". J'aménage, c'est tout. J'invite les porteurs de projet à faire comme moi : prendre de la hauteur, de la distance...
De Sylvie, paysanne à Notre Dame des Landes

jeudi 19 décembre 2013

Comme un roman policier...

C’est un peu comme à la fin d’un bon roman policier (de Fred Vargas par exemple), le meurtrier en série rencontre le héros, et certain qu’il est de l’assassiner dans l’heure, il lui confirme ses hypothèses et lui donne les dernières clés qui manquaient. Dans un flash, notre héros a tous les éléments, tout est clair ; mais va-t-il survivre ?

Nous en sommes là à Notre Dame.

Les hypothèses nous les tenons depuis longtemps et les avons affinées.

(Ah, oui, on est d’accord, le héros, c’est nous, vous, les opposants quoi…)

La saturation impossible, les mouvements stables, les surfaces gigantesques consommées à Notre Dame, les sous sols complètement inadaptés pour faire une piste, les bénéfices immobiliers gigantesques aussi à réaliser à Nantes …

Tout cela a été montré par le travail d’expertise des militants, conforté par les informations des pilotes.

Démonstration en a été faite par Nicolas Notebaert qui déclarait en juillet 2012 au journal l’Express : « ce transfert n’est pas une réponse à des problèmes aéronautiques, mais un choix politique de développement du territoire ».

1ère carte sur table : c’est pas une histoire d’avions
                                  Mais on avait besoin de parler d’avions pour obtenir la DUP

2ème carte sur table : on passe en force (opération césar de l’automne 2012)
                                     On n’a pas d’argument, on veut, c’est tout
                                     Première tentative d’assassinat en fait

Depuis cet hiver, les politiques relancent le dossier par l’expertise technique et économique dont l’apogée est constituée par les études de la DGAC. Etudes prévues en concertation avec les opposants, on espère que c’est un public qui n’y comprendra rien. Et zut, ce public fait des études contradictoires.

Il nous manquait (à nous le héros) deux éléments. Le premier : comment la DGAC peut-elle arriver honnêtement à des résultats aussi grossièrement en faveur du projet? Le deuxième plus complexe : on comprend que les milieux du BTP et de l’immobilier soient très favorables, mais les autres chefs d’entreprise, les compagnies d’aviation, pourquoi donnent-ils l’impression de suivre la CCI ?

Et là, Jacques Bankir, ancien directeur de compagnies aériennes, arrive (France-Culture) : les chiffres de la DGAC n’ont rien à voir avec la réalité ; la DGAC, déjà pour Concorde, trafiquait ses études pour prouver ce que lui demandait le ministre. Il ne faut pas parler d’honnêteté, elle est en permanence au service du Prince. Quant aux compagnies aériennes, elles verront bien s’il faut aller à Notre Dame ou bien à Rennes (là, c’est moi qui le dit), elles ne vont pas se fâcher avec la DGAC ; la gestion de l’argent public, c’est le domaine des politiques, pas le leur.

3ème carte sur table : les études sont bidon
                                     Le résultat sera ce qu’attend le Prince
                                     Sur le plan technique et économique, les opposants ont raison
                                     Personne ne contredira le Prince, pas même les gens compétents.

Et voilà nous savons tout.

Attendez, on frappe à ma porte…

Ouf, ce ne sont pas des gens en bleu, mais seulement un voisin zadiste. On a encore un peu de temps.

Alors, il me reste une question à Jacques Bankir : « Monsieur, quand les compagnies aériennes ont remis en 2012, le prix de meilleur aéroport à Nantes-Atlantique, n’était ce pas une façon diplomatique de prendre position contre le projet de déplacement ? Prise de position collective, donc sans risque, mais claire : ici, c’est parfait ! Qu’en pensez-vous ? ».

Nous n’avions peut être pas mesuré l’ampleur de ce geste...

De Marcel, paysan à Notre Dame

lundi 16 décembre 2013

Dans le sein des "saints"...

Vendredi 13 décembre, réunion de suivi des engagements de l’Etat à la préfecture.

Avec Sylvain, nous décidons d’y aller puisque nous sommes invités comme la plupart des associations d’opposants. Nous avions assisté à celui d’avril, dans lequel la commission du dialogue avait présenté ses travaux et le Préfet avait promis un calendrier des travaux et une nouvelle réunion de lancement dès fin juin.

Une nouvelle réunion avait finalement été programmée pour le 15 novembre, puis annulée deux jours avant…Je vous rappelle que la prise de position publique de Jacques Bankir était le 12 novembre…

Nous sommes en attente du contenu, mais aussi de l’ambiance de cette réunion.

Pour le cadre, imaginez une grande salle, chaque table est équipée de 2 micros, les participants : grands élus et grandes administrations, élus de la CCEG et quelques opposants.

Le Préfet commence par rappeler tout l’intérêt des 6 derniers mois de travail qui ont permis « des moments d’échanges contradictoires » , permis de « confirmer le projet », et enfin « permis une approche compensation en qualité et efficacité ». « La maîtrise du foncier sera faite dans les prochains mois et les procédures juridiques se terminent ». « Les mesures loi sur l’eau sont en phase d’achèvement, avec un dépôt qui sera fait avant Noël ».
Jacques Auxiette prend la parole en évoquant « le dialogue permanent », mais « le temps de l’action est venu » ; « ces six mois d’attente ont un coût, je souhaite que cette réunion soit conclusive », « le déplacement des espèces doit avoir lieu avant le printemps » et enfin du Auxiette pur sur « l’état de droit, le respect des procédures et de sécurité ».
Philippe Grosvalet poursuit sur « l’impatience d’aboutir, tous les citoyens qui me disent combien ils attendent l’avancée de ce projet ».
Après cette ambiance posée, disons impatience et fureur des décideurs, nous attaquons le contenu :

Accompagnement du territoire
Un accord cadre sera signé entre les territoires concernés, la région et le département.
Les soutiens financiers seront conséquents si les travaux commencent.
Un volet soutien à l’emploi et à la formation. 

Sur le plan agricole, la mise en place d’un PEAN de 17000ha est une très forte protection à long terme contre l’étalement urbain, sanctuarisation ont-ils dit. Entre nous, dans ces 17000 ha, le Conseil Général a prévu d’y mettre les compensations écologiques, on restera donc au cœur du projet.
Pour la desserte de l’aéroport de Notre Dame (enfin ce qui est prévu) :
-A l’ouverture : desserte routière par navette : Nantes - Notre Dame 40mn et 45 si le trafic est chargé ;
-Puis la liaison se fera par le tram train périurbain ;
-Enfin, en 2030, une liaison ferroviaire Nantes - Rennes desservira Notre Dame dans le cadre d’un réseau Bretagne-Pays de Loire.
Sur le volet environnement, toutes les demandes ont été prises en compte.
L’état des lieux va se poursuivre jusqu’au début des travaux (Ah bon, il serait incomplet ?)
Les prescriptions seront élaborées parcelle par parcelle.
Les compensations seront augmentées de 10 % pour garantir leur efficacité.
La totalité des compensations sera mise en œuvre avant la fin des travaux (ah, c’est nouveau !)
L’observatoire du suivi environnemental sera piloté par un comité de scientifiques et si une mesure n’est pas respectée, la police de l’eau contraindra l’opérateur à trouver une solution.
Les mesures mises en place chez les agriculteurs se feront dans le cadre d’un protocole avec la Chambre d’Agriculture.
Cet engagement qualité est absolument innovant en France et a reçu un avis quasi unanime du CODERST.
Pour les espèces protégées, même mode de gouvernance ; les recommandations de la  CNPN ont été suivies ; le campagnol amphibie est en cours d’enquête.
Ils finalisent la synthèse de la consultation sur le net.
Les questions portent sur les experts scientifiques qui avaient invalidé le projet sur le plan environnemental et que l’on a remplacé par le comité de scientifique qui lui est lié au projet dans la durée.
Le Préfet répond par le fait que la commission du dialogue est dissoute donc fin des experts et il n’imagine pas de système plus sûr pour garantir les résultats, rendez vous pour les résultats.
A noter une prise de parole du CESER : « nous avons à nouveau communiqué sur l’intérêt de ce projet à condition qu’il soit fait avec sérieux, et là avec ces informations que vous nous donnez, nous sommes parfaitement rassurés » (il y a des gens, ils sont parfaits dans leur rôle, c’est pour cela qu’on les invite d’ailleurs !)
Les études de la DGAC
Là, il faut dire que la matinée est avancée, que tout le monde fatigue, ce sera parfait pour nous noyer.
Exposé compliqué sur le PEB; leur approche est la seule réaliste…
A terme, c’est 80000 riverains touchés à Nantes Atlantique.
Sur l’aménagement, je n’ai retenu que le coup de la piste :
« Elle ne permet pas l’accueil de tous types d’appareils » ; « pour accueillir 9 millions de passagers, il faut décaisser et remettre à plat » ; « tous les autres aéroports français de même dimension ont 2 pistes ce qui permet de reporter le trafic de l’une sur l’autre, mais là il faudrait fermer 3 mois pour faire ces travaux » ; «  et quand je dis 3 mois, mes collègues me disent que c’est plutôt 6 , cela coûterait très cher, nous ne sommes pas certains d’avoir pris en compte tous les coûts induits » (un vrai poème !).
« en fait le coût du maintien à Nantes est de 685 millions d’euros à comparer à 808 à Notre dame, mais auquel il faut ajouter 85 millions pour le coût de la fermeture de la piste et 55 pour l’achat de 114 Ha qui seraient nécessaires » (soit 482 000 euros l’hectare contre 1 600 à Notre Dame, on ne pourrait pas faire une déclaration d’utilité publique dans ce cas ?)
Sur la piste actuelle de Nantes Atlantique, les besoins d’Airbus seront de 100 vols par an et le gabarit des Beluga va augmenter, donc la piste doit être maintenue, il n’est pas possible de la raccourcir. Les taxi way peuvent être supprimés, mais il faut maintenir la tour de contrôle.
Au total, ce sont 224 Ha qui seront libérés (au prix vu tout à l’heure, cela vaut 108 millions d’euros, voilà qui est motivant!).
En conclusion, nous avons une envolée lyrique sur les 6000 logements à construire soit 15000 habitants de plus (par an ?) et 80 ha disponibles pour les entreprises soit l’accueil de 5000 emplois dont 1000 chercheurs (et nous qui croyions que c’était dur de créer des emplois…il faut donner le tuyau à Jean-Marc !).
Dans la discussion, Claude conteste vivement la DGAC sur le plan technique, qui « charge la barque et ne prend pas en compte la modernisation des avions  ».
Alors là, ils lui tombent dessus à bras raccourcis, « on ne peut pas contester la compétence de la DGAC », « vous dites n’importe quoi  » ... (Mr Bontemps, PCF, excelle à cela…)
Ils ont enfin un opposant à croquer…
FNE dit son insatisfaction de la méthode et des comparaisons faites, mais très posément, on voit qu’il a l’habitude des vents contraires.
CGPME : « mais l’aéroport fermé 3 mois, c’est pas possible, il faut nous le dire s’il ne faut plus investir en Pays de Loire » (parfait, mais parfait dans le rôle, eux aussi !)
Jacques Auxiette conclut en parlant de temps perdu, de réunion conclusive, du temps à l’action, mais on sent qu’il fait de gros efforts pour se maîtriser.
Le Préfét conclut sans donner de calendrier précis, mais en en promettant un à venir (comme il y a 8 mois).
Puis, c’est n’importe quoi, Des Ailes pour Ouest fait tout un laïus contre les opposants qui appellent à résister partout, dans les lieux de pouvoir. Il cite les squatters et interpelle les maires qui ne font pas régner l’ordre.
Enfin, la CGT qui elle non plus n’a pas compris que c’était fini, repose une question, mais bien gentille comme toujours.
Bon , enfin, on arrête, c’est très épuisant, voire déprimant tout cela.



jeudi 12 décembre 2013

Question d'éthique...

Les études bidouillées des ingénieurs de la DGAC m’interrogent sur l’éthique du métier d’ingénieur.

J’ai exercé le métier d’ingénieur pendant 30 ans, et à ce titre, fait un certain nombre d’études pour des conseillers en agriculture et pour des agriculteurs. Le pire commentaire que je craignais était : « Tu fais dire ce que tu veux aux chiffres ». Autrement dit : « tu nous noies dans les chiffres et tu es malhonnête ». Car en agriculture comme ailleurs, on peut traverser des débats passionnés pour ou contre (des systèmes de production intensifs ou autonomes ; une race laitière ou une autre …). On peut aussi avoir envie de donner au client la réponse qu’il attend, ce qui ne serait pas lui rendre service. Alors, il faut travailler le mieux possible et être clair sur tous les points.

Une étude peut se décomposer en trois phases : des hypothèses, un traitement des données ou simulation, des commentaires. La simulation est plus ou moins compréhensible selon la complexité de l’expertise, mais on peut en expliquer les grandes logiques. Et surtout, d’un bureau d’études à l’autre, les mêmes données doivent donner les mêmes résultats. On pourrait penser que les outils de la DGAC répondent à cette exigence, encore que cela vaudrait le coup de vérifier…

L’expérience montre que l’essentiel est en fait dans les hypothèses : compare-t-on deux implantations d’aéroports, tous les autres points étant identiques par ailleurs ? Eh bien ici, pas du tout : on compare Notre Dame à 4 millions de passagers avec Nantes-Atlantique à 9 millions, et Notre Dame ne pouvant pas recevoir l’A380 avec une piste allongée à Nantes pour accueillir l’A380, et enfin le coût de Notre Dame qui est un coût négocié avec le concessionnaire avec le coût de Nantes réaménagé qui est un coût imaginé par la DGAC, « dans ses rêves », sans devis réaliste et pourquoi pas avec des escaliers en marbre.

Enfin, les commentaires décrivent les domaines de validité de l’étude suivant la conjoncture et l’activité économique. Ils se soucient surtout de vérifier que l’on colle bien à la réalité observable et aux tendances. Ici, surtout pas ! Les devis sont farfelus, on veut  ignorer que les avions feront de moins en moins de bruit et on ne regarde surtout pas le Plan de Gêne Sonore qui mesure le bruit actuel, ce qui est indispensable pour caler un point à 48 000 mouvements d’avions.

Quand on pense à toute l’énergie mise chez les salariés pour habiller et faire passer ce projet d’aéroport, que ce soit à la DGAC, mais aussi au Conseil Général, au Conseil régional, on se dit qu’il est effectivement possible de faire des économies sur la fonction publique.

Ne pas jeter l’argent des citoyens dans les poches de Vinci ; maintenir, voire développer les budgets sociaux et la solidarité en temps de crise ; ce ne serait pas une bonne idée pour des socialistes?

de Marcel, paysan à Notre Dame des Landes.

vendredi 6 décembre 2013

Quand la DGAC justifie l'inutile...

L’affaire des études complémentaires demandées par la commission de dialogue et réalisées par  la DGAC se termine. Si la commission de dialogue a pris quelques libertés par rapport à la mission donnée par Jean Marc Ayrault, il est clair que la DGAC est restée parfaitement dans le droit fil de la mission : « démontrer coûte que coûte  la nécessité de ce déplacement d’aéroport ».
On en reste bouche bée, pantois, devant cet empilement de grossiers mensonges.

Comment, avec 65 000 mouvements d’avions commerciaux (85 000 au total), peut-on obtenir un PEB 2030 plus important que celui de la prévision de 2003 qui comptait 75 000 mouvements commerciaux,  15 % de plus ?? (et 109 000 au total).
Comment, sur une échelle de 18 ans, peut-on ne pas prendre en compte la modernisation de la flotte et la réduction du bruit au fil des générations d’avions, liée au fait qu’ils consomment de moins en moins de carburant ? Tous les constructeurs réalisent des nouveaux avions deux fois moins bruyants qui sont déjà commandés par milliers. Ils auront une quinzaine d’années à l’horizon 2030… Et la durée de vie d’un avion en France est désormais d’une vingtaine d’années…

Quant à l’étude du réaménagement de Nantes Atlantique, il suffit de lire l’article du journal « Les Echos » pour saisir l’ampleur des mensonges : coûts multipliés par trois et fermeture de l’aéroport pour réfaction de la piste, ce qui ne se fait jamais.

Comment un organisme peut-il faire n’importe quoi ? Ces ingénieurs n’ont-ils pas d’honneur ? N’ont-ils pas besoin d’être crédibles vis-à-vis de clients, voire face à des collègues étrangers ?



Je vois deux explications possibles : 
  • seul le directeur de la DGAC a communiqué dans la presse, il assume le sale boulot, c’est un bon général, il ne laisse pas ce travail innommable salir ses équipes d’ingénieurs, seul son nom apparait ; 
  • autre piste, on a fait des hypothèses et des devis tellement énormes , que les experts comprendront tout de suite, que tout est bidouillé, que tout est fait pour répondre à une commande, que c’est une sorte de poisson d’avril, on ne peut pas juger la compétence des ingénieurs de la DGAC là-dessus.
Merci infiniment au CéDpa d’avoir fait faire les mêmes études par des cabinets indépendants. Merci aux pilotes de ligne et aux différents experts qui ont travaillé pour dénoncer ces absurdités.
On comprend comment et avec quelle ampleur, les porteurs de projet se moquent de nous.

Que restera-t-il demain de l’image des élus PS et UMP avec tout cela ? Les week-ends « Rugby » de Jean Pierre Fougerat décrits dans le Canard Enchainé ne sont rien à côté des dix années de mensonges qui portent le projet de nouvel aéroport.

Dernière nouvelle aujourd’hui mercredi, sur France Culture, Jacques Bankir, nous donne la conclusion car il explique que déjà à l’époque du Concorde, la DGAC faisait des études très partiales et malhonnêtes pour prouver que le Concorde serait rentable. Alors là, si c’est la culture maison, c’est la maison qu’il faut changer.

Le courage, ce n’est pas l’obstination a dit Jean Marc Ayrault (à propos de la crise bretonne), chiche….

Marcel , paysan à Notre Dame