Samedi 24, à Nantes,
énième manifestation contre ce projet débile ; Jean et
Jeanine me demandent si quelqu'un de
l’ACIPA est présent, ils ont un billet dans
la main et racontent : « Ils étaient au bas du pont de St Nazaire
vendredi dernier. Avec les paysans et les tracteurs, ils filtraient la circulation comme d’autres à Cheviré et aux bacs de Loire,
en réponse à la répression sur la ZAD.
Arrive une voiture…
le chauffeur baisse sa vitre : « Je conduis ma femme à la
maternité, elle
a perdu les eaux … Serez – vous là quand je vais
revenir ? » ; et,
avant d’avoir une réponse,
il tend un billet 10 euros
et repart. C’était ce billet
que Jean veut donner à l’ACIPA.
Dimanche 25, à la Châtaigneraie,
Rapporté par Guy :
il est venu avec un copain sur le site de réoccupation ; au retour,
à la
Rolandière, ils
rencontrent un jeune, nu-pieds. Il explique que ses chaussures sont
usées, les semelles baillent … réaction du
copain : « tu chausses
du combien ?
réponse :45,
moi c’est 46 !
», et, sur le champ il quitte chaussures et chaussettes et les donne.
Il est revenu pieds nus à la voiture aux Ardillières.
Ce ne sont pas deux contes de Noël avant l’heure, c’est la
réalité , et certainement que
beaucoup d’autres gestes de ce genre se vivent autour de cette
lutte.
C’est mieux que la brutalité des forces du
« désordre » !
De Jean, paysan retraité
L’aéroport de Notre Dame des Landes est l’exemple type d’un projet inutile et dévastateur, pour le seul profit d’une multinationale : Vinci. L’État avoue ainsi sa dépendance aux grands groupes privés, et démontre que la plupart de ces grands projets sont bien loin des préoccupations quotidiennes des populations.....
RépondreSupprimervoir:
http://2ccr.unblog.fr/2012/11/15/ayrault-port-de-notre-dame-de-vinci/