Enfin, nous avons le sentiment de quitter l’hiver : les
vaches depuis la mi-avril sont désormais intégralement en pâturage, nuit et
jour. De l’herbe en plat unique agrémentée de 2 kg de mélange céréalier. Le bonheur !
J’ai repris mon vélo pour accompagner ces dames dans leurs déplacements entre
les champs et la salle de traite. C'est aussi l'occasion de réduire au maximum nos coûts de production, le lait nous étant actuellement payé 270 euros la tonne et les perspectives pour le reste de l'année n'incitent guère à l'optimisme. Travail assuré mais rémunération incertaine?
Les
génisses inséminées sont parties également à l’herbe valoriser nos parcelles d’herbe
éloignées. Il ne nous reste plus qu’à
sortir nos veaux qui sont nés entre juin et décembre 2015. Cela nous permettra
de faire un vide sanitaire dans le bâtiment avant la reprise des naissances qui
se fera fin mai-début juin. Mais avant cela, il nous faudra quelques jours pour
les éduquer au fil électrique qui sera notre principal outil de contention au
champ.
nos laitières pâturant un semis d'herbe d'automne |
Tout cela nous soulage côté travail sur les animaux. Mais le
travail des champs démarre à fond : récolte d’herbe en ensilage, premier
semis de maïs vendredi (comme tout le monde, nous attendions un peu plus de
chaleur pour démarrer le semis), clôture… Le travail est plus varié. La
campagne s’apparente à une immense ruche où tout le monde s’active (mise en
route des jardins, plantation collective d’oignons, de patates…).
Nous nous préparons aussi des soirées chargées pour
intervenir lors des réunions d’information avant la consultation.
Pas de quoi s’ennuyer vraiment ! C’est tout le plaisir
du travail à la ferme et de la vie à Notre Dame des Landes…
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