Dans la
première partie de son mémoire présenté le 7 novembre, Mme la rapporteur malmène les opposants. Ils
doivent payer des sommes non négligeables à AGO.
L’ensemble
des requêtes est rejeté. De plus, avec des arguments comme : « le
programme de restauration des voies est indépendant du projet d’aéroport »
et « le préfet gère l’autorité environnementale indépendamment de sa
responsabilité de pilote du projet d’aéroport », elle nous montre comment
elle peut nier toute évidence et combien nos espoirs peuvent être vains si elle
le décide.
A la fin, de
cette partie, nous avions fortement le sentiment que l’on peut perdre toujours
et toujours.
Il est vrai
que dans un pays où le conseil d’Etat décide que les lignes THT qui
transportent l’électricité ne sont pas liées aux centrales nucléaires où elles
prennent cette électricité, tout est possible…
Accessoirement,
cela devrait lui permettre de ne pas être accusée de militantisme
anti-aéroport.
En fait,
elle a écarté toutes les requêtes de forme et de détails pour se concentrer sur l’essentiel dans la deuxième partie de l'audience : on
est certain de dégrader la qualité de l'eau, on ne doit pas dégrader et il est techniquement
possible de faire autrement.
C’est
audacieux, la justice est aussi au-dessus de grands de ce monde. Les juges
pourraient être sensibles à cela s’ils avaient une revanche à prendre…
Son
argumentation est très détaillée et très technique. Elle ne s’appuie que sur
des données officielles (DGAC, ACNUSA, ministère), même si elle fait comprendre
que la DGAC est partisane dans cette affaire.
La réponse
est oui ou non, mais les porteurs de projet ne peuvent pas réécrire un arrêté
pour s’en sortir.
On verra la
sentence lundi. Il est drôle de constater que nos militants sont très prudents
alors que le grand public et les journalistes pensent que le projet est déjà
coulé.
Je craignais
cette étape en me disant « quelle tête aurons-nous si nous sommes encore
rejetés ? ». Maintenant, même si les juges n’annulent pas les arrêtés
comme le demande la rapporteur, nous resterons debout.
Par Marcel,
paysan à Notre Dame.
Tenez bon Marcel, "ils ont les chiffres, on a le nombre"
RépondreSupprimerhttp://www.lacoccinelle.net/292600.html