Vendredi 23 mars, AYRAULT se déchaine avec l’aide de la presse écrite et parlée : « la ville de Nantes va subir les méfaits de la horde qui va envahir la ville pour casser… ». Ce qu’il veut, c’est casser la mobilisation, empêcher les familles de la ville et de la campagne de se retrouver. Il faut faire peur. Avec un Préfet aux ordres, fort de son amitié avec FILLON, il s’est autorisé à harceler les responsables de la manifestation pendant une semaine. Il a fait barricader des rues entières, des édifices, protéger les biens de VINCI ; il a reçu 1200 flics, 2 canons à eau, un hélicoptère ; il ne manquait que les blindés et le G.I.G.N…. Combien cela a-t-il coûté au contribuable ? Pour quel résultat ?
Qu’est ce qu’on a vu samedi ?
Sous un soleil éclatant, venus de 3 directions, 225 tracteurs conduits par des femmes, des hommes, des paysans solidaires, unis, beaucoup de jeunes… Ils sont venus dire le ras le bol de voir la terre agricole disparaitre, dire NON au projet de transfert de l’aéroport vers Notre Dame Des Landes.
Et puis, cette marée humaine de 10 000 personnes unies avec les paysans sur les objectifs.
La terre de Notre Dame Des Landes, c’est la terre des ancêtres, de ceux qui la travaillent aujourd’hui ; demain, elle sera celle de leurs enfants et petits enfants. La terre achetée par le Conseil Général n’est pas la propriété des élus : elle est celle de la collectivité et pas celle de VINCI.
VINCI, casse-toi ! Tu n’as rien à faire à Notre Dame Des Landes, ni ailleurs !
A la dislocation, on a vu des gens heureux, fiers de leur journée, repartant chez eux plus déterminés que jamais à poursuivre la lutte.
En soirée, sans doute des flics en civil et peut être aussi des gens à AYRAULT ont créé des incidents pour faire intervenir les chimpanzés et permettre ainsi à Mr le Maire de ne parler que de cela. Ses analyses sont les mêmes que l’U.M.P….
A Paris, l’état major de la campagne du candidat PS ne doit pas être très serein ni très à l’aise entre l’ex futur président D.S.K. et ses histoires de fesses, et AYRAULT qui se voyait déjà enfiler le costume de premier ministre avec une histoire de transfert d’aéroport inutile et coûteux et qui donne l’image d’un PS dans le département et la région de gens responsables très près du fric.
Ce n’est pas le socialisme à Jaurès ou à Blum mais celui proche de Thiers.
Au PS, n’est pas François MITTERA ND qui veut.
De Jo, retraité paysan
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