Parler de
Michel et de Jeanne,
-
C’est
parler d’un compagnonnage de 45 ans et évoquer Gérard H., Bernard L., Henriette
et Armand M., Nicole P. , Alain B., et bien d’autres….- C’est parler d’amitiés
- C’est parler de la fidélité à nos idéaux…
Cela
commence en 1966-67 pour notre génération née sitôt la guerre, généreuse comme
toute jeunesse.
Les journées
de formation communes au MRJC et au CDJA, organisées avec la MFR La Rivière à
Plessé puis dans d’autres MFR du département, sont le creuset de notre
réflexion citoyenne, syndicale, politique. Déjà Michel nous alertait sur un
projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.
Mai 68 avec
le rapprochement entre paysans, ouvriers et étudiants nous sort de notre corporatisme.
Dans les
luttes foncières (Vigne Marou, Cheix en Retz, Mésanger…) et économiques (Sica
de Challans, guerre du lait, CLEI...) se constitue un réseau qui agit et défend
notre condition de travailleurs de la terre, solidaires et actifs dans d’autres
luttes (Larzac, Plogoff, Le Pellerin)
Les ravages
du capitalisme nous révoltent, SOS
Paysans se crée.
Plus
récemment, la relance du projet d’aéroport à NDDL réactive .les mobilisations.Avec Michel et Jeanne, c’est une véritable tranche de l’histoire paysanne du département que nous vivons.
Une telle
histoire ne s’écrit pas sans connivences, sans complicités, sans amitiés. Et
que les fêtes et la solidarité lors des coups durs ont été belles !
Au terme de
notre compagnonnage, constatons que nos idéaux de jeunesse, de justice et de
solidarité sont toujours d’actualité.mai 2012 |
Et que dire
de plus que ces couplets de Jean Ferrat :
Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur, pour notre lumière
Avec ton sourire, avec tes yeux clairs
Ton esprit ouvert, ton air généreux
Tu
aurais pu vivre encore un peu
Mon
fidèle ami, mon copain, mon frère
Au
lieu de partir tout seul en croisière
Et
de nous laisser comme chiens galeux.
Le collectif
Paysan 44
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