Dimanche 11h00, j’emmène ma fille prendre son train à Nantes. Je choisis les grands axes et passe donc au carrefour des Ardillères. J’y suis passé plusieurs fois cette semaine; présenter sa carte d’identité et ouvrir le coffre est faisable si on est de bonne humeur...
Ce dimanche donc, arrêt, carte d’identité :
-« vous allez où Monsieur ?»
- « droit devant ! »
-« Vous allez où Monsieur ? »
- « papa m’emmène au train », dit Pauline qui cherche l’efficacité.
-« Vous descendez, vous ouvrez le coffre ! », demande celui qui a une autre notion de l’efficacité.
Ce dimanche donc, arrêt, carte d’identité :
-« vous allez où Monsieur ?»
- « droit devant ! »
-« Vous allez où Monsieur ? »
- « papa m’emmène au train », dit Pauline qui cherche l’efficacité.
-« Vous descendez, vous ouvrez le coffre ! », demande celui qui a une autre notion de l’efficacité.
Du coup, ma carte d’identité est explorée sous toutes les coutures ; en tout cas, cela demande du temps.
Une voiture essaie de passer à côté de moi : « stop! papiers d’identité, ouvrez le coffre ! »
Ah ! Mais c’est Julien ! Un camion s’arrête derrière. Ah ! Mais c’est Marie !
Nous discutons, on se retrouve comme en famille finalement.
Ma carte d’identité revient au bout d’un temps long, bien après celle de Julien.
Une voiture essaie de passer à côté de moi : « stop! papiers d’identité, ouvrez le coffre ! »
Ah ! Mais c’est Julien ! Un camion s’arrête derrière. Ah ! Mais c’est Marie !
Nous discutons, on se retrouve comme en famille finalement.
Contrôles aux Ardillères |
J’entends une bribe de conversation entre gendarmes : « je n’ai pas aimé…. »
Si je comprends bien, ce flic agacé, a fait durer le contrôle pour me faire rater le train et me montrer sa toute puissance.
Heureusement qu’il y avait un autre train une demi heure après.
Comme dit le maire de Notre Dame, « la police n’a pas la bonne mission ! »
C’est bien vrai, mais on fait comment quand le préfet envoie la police juste pour montrer ce qu’il en coûte de résister au pouvoir central ?
Désormais, je prendrai les petites routes : même si on y voit des cars bleus, il n’y a pas de contrôle !
La vengeance du flic de base, c’est de faire suer le monde ; la mienne, c’est de vous raconter mes histoires…
De Marcel, paysan à Notre Dame
Si je comprends bien, ce flic agacé, a fait durer le contrôle pour me faire rater le train et me montrer sa toute puissance.
Heureusement qu’il y avait un autre train une demi heure après.
Comme dit le maire de Notre Dame, « la police n’a pas la bonne mission ! »
C’est bien vrai, mais on fait comment quand le préfet envoie la police juste pour montrer ce qu’il en coûte de résister au pouvoir central ?
Désormais, je prendrai les petites routes : même si on y voit des cars bleus, il n’y a pas de contrôle !
La vengeance du flic de base, c’est de faire suer le monde ; la mienne, c’est de vous raconter mes histoires…
De Marcel, paysan à Notre Dame
c'est vrai que loin de NDDL on suit les infos par twitt ou mail et on se demande comment font les personnes qui vivent à NDDL ceux qui ne sont pas dans les cabanes et comment sont les relations : les commerçants, les profs, les artisans, les employés communaux ... Que peut -on faire pour les aider ? Françoise declipp.fr@voila.fr
RépondreSupprimerDe tels agissements, qu'ils soient instrumentalisés ou non, de la part de gendarmes en exercice, ne peuvent que jeter l'opprobre sur l'armée française. Honte à eux.
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