dimanche 24 février 2013

Un dimanche comme les autres...

Dimanche 11h00, j’emmène ma fille prendre son train à Nantes. Je choisis les grands axes et passe donc au carrefour des Ardillères. J’y suis passé plusieurs fois cette semaine; présenter sa carte d’identité et ouvrir le coffre est faisable si on est de bonne humeur...

Ce dimanche donc, arrêt, carte d’identité :
-« vous allez où Monsieur ?»
- « droit devant ! »
-« Vous allez où Monsieur ? »
- « papa m’emmène au train », dit Pauline qui cherche l’efficacité.
-« Vous descendez, vous ouvrez le coffre ! », demande celui qui a une autre notion de l’efficacité.
Du coup, ma carte d’identité est explorée sous toutes les coutures ; en tout cas, cela demande du temps.
Une voiture essaie de passer à côté de moi : « stop! papiers d’identité, ouvrez le coffre ! »
Ah ! Mais c’est Julien ! Un camion s’arrête derrière. Ah ! Mais c’est Marie !
Nous discutons, on se retrouve comme en famille finalement.

Contrôles aux Ardillères
 Ma carte d’identité revient au bout d’un temps long, bien après celle de Julien.
J’entends une bribe de conversation entre gendarmes : « je n’ai pas aimé…. »
Si je comprends bien, ce flic agacé, a fait durer le contrôle pour me faire rater le train et me montrer sa toute puissance.

Heureusement qu’il y avait un autre train une demi heure après.

Comme dit le maire de Notre Dame, « la police n’a pas la bonne mission ! »
C’est bien vrai, mais on fait comment quand le préfet envoie la police juste pour montrer ce qu’il en coûte de résister au pouvoir central ?

Désormais, je prendrai les petites routes : même si on y voit des cars bleus, il n’y  a pas de contrôle !

La vengeance du flic de base, c’est de faire suer le monde ; la mienne, c’est de vous raconter mes histoires…

De Marcel, paysan à Notre Dame

2 commentaires:

  1. c'est vrai que loin de NDDL on suit les infos par twitt ou mail et on se demande comment font les personnes qui vivent à NDDL ceux qui ne sont pas dans les cabanes et comment sont les relations : les commerçants, les profs, les artisans, les employés communaux ... Que peut -on faire pour les aider ? Françoise declipp.fr@voila.fr

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  2. De tels agissements, qu'ils soient instrumentalisés ou non, de la part de gendarmes en exercice, ne peuvent que jeter l'opprobre sur l'armée française. Honte à eux.

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