Lundi 25 janvier, le juge nous assenait sa sentence :
expulsion immédiate concernant les exploitations, sursis de 2 mois pour les
maisons et aucune astreinte financière. Même si le jugement parait rude,
notamment en raison de l’absence totale de délai pour les fermes, il nous
soulage en partie car il enlève toute forme de sanction financière. Nous
restons libres de décider même si la menace se fait plus insistante sur nos
animaux, notre matériel … sachant qu’il est impossible de déménager rapidement
une ferme.
En fait, ce jugement
amène l’Etat à décider et à prendre ses responsabilités dans ce dossier
si controversé.
Soit il sollicite la force publique pour nous expulser et
démarrer les travaux,
Soit il laisse pourrir le climat de manière à ce que l’incertitude
et la menace de l’expulsion qui peut
arriver du jour au lendemain amène les gens à jeter l’éponge et à partir,
Soit il entreprend de remettre à plat le dossier avec une
étude indépendante pour avoir une chance de sortir la tête haute de
ce qui menace d’être un bourbier.
Nous pensons que l’heure du choix a sonné. Elle concerne
surtout F. Hollande car pour nous, le choix est clair : nous restons, les
pieds ancrés dans la terre de Notre Dame des Landes, forts de nos certitudes
face aux mensonges de l’Etat et forts du soutien de tous (paysans, citoyens).
Sylvie et Marcel
RépondreSupprimerje pense à vous sincèrement, le 25 j'ai eu tendance à déprimer , mais non je n'avais pas le droit moi qui suit loin , mais je devais au contraire garder ma détermination pour vous soutenir !
Oui luttons face à ce rouleau compresseur qui veut nous détruire (et se détruire , ce sera trop tard quand ils se réveilleront)
je me prépare à venir sur site ! à bientôt
Pa moli ! Bravo à Marcel
Annie
comité 11 de soutien à NDDL